Au Québec, un policier devient viral en dansant pour réguler le trafic : le hip-hop au service de la circulation

par | Juin 21, 2025 | Actualité Retournée, Insolite | 0 commentaires

Crédit image : photo de l'agent de police, Guillaume Burel

Le 2 juin 2025, au cœur de Blainville, un événement inattendu a transformé un simple embouteillage en spectacle improvisé : un policier, affecté à la régulation de la circulation, est devenu une véritable star des réseaux sociaux après avoir été filmé en train de danser… tout en dirigeant les voitures. En l’espace de quelques heures, la vidéo a fait le tour du Québec — et du monde — propulsant l’agent au rang de sensation virale.

Une scène insolite captée par les passants

La scène se déroule au croisement du boulevard Curé-Labelle et du boulevard Seigneurie, alors que le trafic s’annonce chaotique en raison d’un accident, un policier en uniforme décide de troquer les gestes classiques et autoritaires pour des mouvements fluides, rythmés et clairement chorégraphiés. Moonwalks pour signaler l’arrêt, toupies pour guider les piétons, bras ondulants à la MJ pour indiquer les virages… tout y passe.

Des passants médusés sortent alors leurs téléphones pour immortaliser ce moment à la fois comique et fascinant. En moins de 24 heures, les vidéos cumulées atteignent plusieurs millions de vues sur TikTok, Instagram et X (ex-Twitter), sous des hashtags comme #PoliceDanceQC, #CopOnBeat ou encore #TrafficGroove.

Une initiative spontanée et sincère

Le policier en question, identifié quelques jours plus tard comme l’agent Guillaume Burel, affirme dans une entrevue avec Radio-Canada qu’il n’avait rien prémédité. « C’était le rush de fin de journée, les gens étaient stressés, impatients, et moi j’avais envie d’amener un peu de légèreté. J’ai mis un AirPod, j’ai lancé ma playlist, et j’ai improvisé. »

Burel, qui pratique la danse hip-hop comme hobby depuis l’adolescence (Selon nos sources internes), n’imaginait pas que son moment de créativité deviendrait viral. Il confie qu’il voulait simplement « changer l’ambiance, détendre l’atmosphère » et que les réactions bienveillantes du public l’ont profondément touché.

Des réactions enthousiastes

La vidéo a suscité une vague de commentaires positifs. On y lit notamment : « Enfin un agent qui donne le sourire au volant ! », « Si tous les policiers pouvaient faire ça, je ne râlerais plus jamais dans les bouchons », ou encore « Il mérite une médaille ET une place dans une troupe de danse ». Des artistes locaux ont même proposé de l’inviter en première partie de leurs spectacles, tandis que des marques de vêtements streetwear s’intéressent déjà à lui pour des collaborations.

Une police qui se rapproche de sa communauté

Du côté du Service de police, la réaction a d’abord été mesurée. Mais face à l’élan de sympathie et de fierté populaire, la hiérarchie s’est dite « fière de compter dans ses rangs des agents humains, créatifs et connectés à leur communauté ». Le directeur adjoint a même glissé avec humour : « On va peut-être devoir organiser des formations de zumba au QG… »

Cet épisode illustre un tournant intéressant dans la perception des forces de l’ordre au Québec. Loin des stéréotypes froids ou distants, des figures comme l’agent Tremblay viennent humaniser la fonction. Dans un climat souvent tendu entre autorités et citoyens, cette initiative joyeuse arrive comme une bouffée d’air frais.

Conclusion : un moment de grâce urbaine

L’histoire de Guillaume Burel nous rappelle qu’un simple geste, même improvisé, peut transformer le quotidien. Sa danse n’a pas seulement fluidifié la circulation ce jour-là : elle a allégé les cœurs, fait sourire des centaines de personnes et réconcilié, le temps d’un moonwalk, automobilistes et policiers. Comme quoi, au Québec, même les bouchons peuvent groover.

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Écrit par : Balti

Un gars comme les autres : un pied dans l’informatique, l’autre dans la satire. Ni influenceur, ni prophète — juste un passionné de mots qui préfère rire que pleurer en lisant l’actu. Avec un peu de second degré, beaucoup de mauvaise foi (bien dosée), et l’envie de secouer les certitudes, je retourne les infos comme des crêpes, pour faire apparaître ce qu’on cache dessous. Pas là pour plaire à tout le monde. Juste pour faire réfléchir… ou sourire. Et parfois les deux.

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