Sabotages électriques dans le Sud-Est : le Festival de Cannes branché sur du 220 volts de colère

par | Mai 27, 2025 | Actualité Retournée, Divertissement | 0 commentaires

Crédit image : JB Lacroix // FilmMagic.

Le glamour à la bougie : bienvenue à Cannes-sur-Seine-Saint-Denis

Alors que les projecteurs du monde entier étaient braqués sur la Croisette, des mains invisibles – mais bien outillées – ont décidé d’appuyer sur le bouton OFF. Depuis le début du Festival de Cannes 2025, une série de coupures de courant soigneusement orchestrées a plongé plusieurs villes du Sud-Est dans une ambiance post-apo digne d’un film indépendant roumain.

Objectif de cette disjonction sociale ? Protester contre la réforme de l’assurance chômage. Parce qu’en France, on ne coupe pas la parole, mais on coupe la lumière. Et de préférence là où ça brille. Cannes, ses paillettes, son champagne tiède et ses influenceurs nourris au quinoa bio, a ainsi été choisie comme cible prioritaire. Rien de plus logique : quand on veut attirer l’attention, mieux vaut viser le festival où des gens en robe à 40 000 balles applaudissent des films qu’ils ne comprennent pas.

Les saboteurs, ces intermittents du courant

Les auteurs de ces coupures ? Des agents EDF et Enedis en colère, rejoints par des militants. À la manière d’un Oppenheimer low-tech, ils ont discrètement ouvert des transformateurs pour plonger les riches et les puissants dans le noir. Et on ne parle pas ici d’une panne de box : des quartiers entiers de Cannes, Nice et Marseille ont vu leurs feux de circulation, enseignes et sèche-cheveux disparaître du réel en une fraction de seconde.

Le plus beau ? Certains ont coupé le courant dans leur propre ville. Un acte de militantisme qu’on pourrait qualifier de suicido-lucide, entre un « je vous emmerde » à Macron et un « j’ai quand même une batterie externe pour mon frigo ». Rappelons que ces coupures ciblées ne visaient pas les hôpitaux ou les écoles, mais bien les zones de confort, les plateaux télé, les hôtels de luxe, et les serveurs qui hébergent les stories Insta de Léna Situations.

Cannes sans électricité : entre Apocalypse Now et Camping 3

Sur place, c’était l’effroi. Des actrices ont été vues en train de crier « Mais comment je recharge mon ring light ?! », tandis que plusieurs réalisateurs ont été pris de panique en découvrant que leur film était… sur un disque dur branché. La projection d’un film suédo-géorgien a dû être annulée, faute de courant. Tristesse immense pour les 12 personnes qui comptaient le voir.

Des rumeurs affirment que dans un palace, un producteur aurait tenté de faire fondre son foie gras avec une loupe, faute de micro-ondes. D’autres, plus pragmatiques, se sont rabattus sur des bougies, redonnant au festival un air de salon littéraire du XVIIIe siècle, mais avec plus de Botox.

Les stars solidaires… depuis leur yacht

Dans une déclaration poignante filmée à la lueur d’un briquet Cartier, une actrice franco-népalaise a déclaré :
« C’est choquant. Comment voulez-vous militer pour le climat quand il n’y a plus de clim ? »

D’autres stars ont montré leur soutien… depuis le large, bien à l’abri sur leurs yachts de 80 mètres, où le seul problème électrique concerne la machine à glaçons. Il faut dire que Cannes, sans électricité, c’est un peu comme Netflix sans abonnement : y’a toujours un moyen, mais ça rame.

Gouvernement : “Pas acceptable”, sauf quand c’est nous qui le faisons

Du côté de l’exécutif, on condamne fermement. Bruno Le Maire a qualifié les coupures de « prises d’otage énergétiques », tandis qu’Elisabeth Borne a rappelé que « l’électricité n’est pas un outil de chantage ». Ce qui est un peu ironique venant d’un gouvernement qui sait très bien couper les vivres aux chômeurs avec une précision de chirurgien.

La vraie question que personne n’ose poser : est-ce que les coupures n’ont pas, au fond, amélioré le festival ? Moins de lumière, c’est moins de selfies, moins d’ego, et peut-être un peu plus d’écoute. Et si le vrai cinéma était celui qu’on voit les yeux fermés ?

Conclusion : Cannes touchée, mais pas coulée (sauf le frigo du Ritz)

Au final, ces sabotages auront été les seuls actes artistiques vraiment engagés du Festival. En une série de clics bien placés, des anonymes ont rappelé que derrière les strass, la France crame, et pas que parce qu’un créateur italien a encore eu l’idée de faire défiler une robe en papier aluminium.

Cannes retrouvera sa lumière. Mais pour beaucoup, c’est la lumière sociale qui manque toujours à l’appel.

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Écrit par : Balti

Un gars comme les autres : un pied dans l’informatique, l’autre dans la satire. Ni influenceur, ni prophète — juste un passionné de mots qui préfère rire que pleurer en lisant l’actu. Avec un peu de second degré, beaucoup de mauvaise foi (bien dosée), et l’envie de secouer les certitudes, je retourne les infos comme des crêpes, pour faire apparaître ce qu’on cache dessous. Pas là pour plaire à tout le monde. Juste pour faire réfléchir… ou sourire. Et parfois les deux.

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