Springfield Township, Ohio. Une conductrice fait l’objet d’un banal contrôle routier, comme on en voit mille par jour. Sauf qu’ici, au lieu d’un chihuahua sur la banquette arrière ou d’un sapin qui pend du rétro, on tombe sur un raton laveur nommé Chewy, pipe à méthamphétamine coincée entre les dents.
Oui, Chewy. Comme dans Star Wars. Sauf que lui, il ne grogne pas, il plane.
À la tête de ce cirque : Victoria Vidal, 55 ans, multi-récidiviste du code de la route, de la possession de drogues et apparemment, du dressage de rongeurs toxicomanes.
Les policiers, choqués mais entraînés, ont immédiatement procédé à l’arrestation de la conductrice… et à l’interrogatoire silencieux du raton. Il aurait, selon nos sources, « refusé de coopérer », préférant « lécher le plastique fondu d’une pipe usagée ».
Le coffre était une valise de Breaking Bad
La voiture contenait tout le nécessaire pour un petit camping entre toxicomanes : méthamphétamine, crack, pipes en verre, permis suspendu et dignité envolée. Vidal, qui visiblement n’avait pas pris l’option discrétion, a été inculpée pour :
- Possession de drogues (avec supplément « raccoon-friendly »),
- Trois chefs de possession de matériel de consommation (dont au moins un probablement léché par Chewy),
- Conduite sans permis, mais avec ambition.
Ajoutez à cela un mandat d’arrêt déjà actif et vous obtenez le bingo de la descente aux enfers, édition faune sauvage.
Chewy : dealer, victime ou mascotte du chaos post-capitaliste ?
Chewy, lui, s’en sort sans charge. Officiellement. Officieusement, on suspecte un profond mépris des lois de la jungle ET du code pénal.
Certes, il n’a blessé personne. Certes, il était apparemment détenu légalement (l’Ohio autorise les ratons laveurs comme animaux de compagnie, car apparemment tout va bien dans cet État). Mais personne n’est prêt à affirmer qu’il ne gérait pas un réseau de trafic inter-espèces depuis le coffre.
Des témoignages non vérifiés affirment qu’il aurait été vu sur des forums Telegram animaliers sous le pseudonyme « Methcoon95 », proposant des réductions en croquettes pour chaque parrainage.
Animal de compagnie ou toxico récidiviste ?
L’affaire divise les États-Unis. Certains réclament que Chewy soit réhabilité via un programme de désintoxication pour mammifères à rayures. D’autres demandent son extradition au Canada, pays de la tolérance (et du sirop d’érable thérapeutique).
La police, quant à elle, envisage sérieusement de doter ses futurs chiens renifleurs de lunettes et de kits de test pour rongeurs. Le prochain trafic ? Des écureuils armés de seringues d’héroïne, probablement.
Conclusion : Quand la jungle urbaine dépasse le zoo
Chewy est peut-être un raton, mais c’est surtout le symbole d’une Amérique qui court à sa perte en dansant la meth dans un pick-up. Quand même les animaux domestiques ont besoin de se défoncer pour supporter la vie moderne, il est temps de se poser les bonnes questions.
Et si ce n’était pas Chewy le problème, mais le monde dans lequel un raton laveur doit fumer du crack pour exister ?
Allez, la morale de l’histoire : si ton animal de compagnie a une pipe dans la bouche, c’est peut-être pas du yoga qu’il pratique.