C’est désormais officiel : Volvo Trucks est devenu le leader incontesté du marché des poids lourds en Europe. Oui, vous avez bien lu. L’Europe, avec ses embouteillages, ses péages, et ses chauffeurs nostalgiques de la route nationale, roule désormais au rythme d’un constructeur suédois connu jusqu’ici pour ses breaks familiaux conduits par des architectes végétariens.
Alors que Renault pleure dans sa cabine et que Scania jette des clous sur l’A6, Volvo rafle 19% des parts de marché, dépassant pour la première fois ses concurrents historiques. En 2025, le camion, c’est suédois ou c’est rien. Ou alors c’est russe, mais avec la clim en option.
Une montée en puissance aussi silencieuse qu’un moteur électrique
Le secret de cette victoire ? Des camions à la fois robustes, connectés et capables de faire des créneaux inversés avec 48 tonnes au cul sans faire couler une seule goutte de gasoil. Certains disent même qu’ils sont plus fiables qu’un mariage allemand. La Suède aurait même envisagé d’en équiper ses ambassadeurs au lieu des Volvo S90, “parce que ça impressionne plus quand tu décharges des palettes de boulettes IKEA devant l’Élysée”.
Les modèles électriques de Volvo, eux, conquièrent les centres urbains à grands coups de silence écologique. Un chauffeur lyonnais témoigne : “On entend plus le moteur, du coup je me sens obligé de parler à mon collègue. C’est terrible.” On n’arrête pas le progrès.
L’IA qui gère mieux les ronds-points que toi
Volvo n’a pas seulement misé sur la mécanique : ils ont également doté leurs camions d’intelligences artificielles embarquées, capables d’éviter les piétons, d’analyser la fatigue du conducteur et, selon certaines rumeurs, de juger intérieurement les choix de vie de l’utilisateur. Une IA Volvo, c’est un peu comme ta mère dans un tableau de bord : “T’as pas dormi, t’as mal mangé, et t’as encore raté la bretelle.”
Dans le viseur : une flotte semi-autonome qui, d’ici 2030, pourra livrer des caisses de bière belge en Suisse sans qu’un seul routier ne doive supporter les douaniers genevois. Enfin, sauf pour dire bonjour.
Renault et DAF cherchent le bouton “redémarrer”
Pendant ce temps, les autres constructeurs européens regardent Volvo avec un mélange de jalousie et d’incompréhension. Renault Trucks, en perte de vitesse, propose désormais des camions équipés de jeux de société pour les embouteillages. MAN, de son côté, a lancé une gamme « Vintage Diesel » pour les nostalgiques de l’odeur de goudron brûlé et du bruit d’un piston qui pleure.
Certains se rassurent : “C’est normal, c’est un cycle.” Oui, comme la laveuse de ton garage, mais là, le cycle est suédois, et il t’arrache le marché comme une porte de remorque mal fermée sur une bretelle d’autoroute.
Conclusion :
Volvo domine le marché des camions, et l’Europe découvre qu’on peut transporter des tonnes de béton avec du style scandinave et une conscience écologique. Peut-être qu’un jour, nos poids lourds feront du tri sélectif en roulant et réciteront du Camus à la frontière. En attendant, accrochez vos palettes : l’avenir est propre, carré, et probablement livré par un camion qui s’appelle Björn.