Le Japon explose internet : 1,7 pétaoctet par seconde, ou comment télécharger Netflix en 3 secondes

par | Juin 11, 2025 | Actualité Retournée, Technologie | 0 commentaires

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Crédit image : image d'illustration // photo by RosZie // Pixabay

Pendant que tu attends que ta box redémarre pour la 3e fois aujourd’hui parce que quelqu’un a osé lancer YouTube ET une mise à jour de Windows en même temps, le Japon vient de pulvériser la vitesse de transmission de données avec un nouveau record mondial de 1,7 pétaoctet par seconde. Oui, péta, pas méga. À ce stade, c’est plus une connexion, c’est un trou noir numérique.

Pour te donner une idée, 1,7 Po/s, c’est environ 2 millions de films en qualité 4K transmis chaque seconde. Une vitesse suffisante pour télécharger l’intégrale de Wikipédia, Netflix, Disney+, l’ego d’Elon Musk et le disque dur de la NSA — tout ça avant que ton café finisse de couler.

Le Japon pulvérise l’internet… et votre disque dur

Avec 1,7 pétaoctet par seconde, le Japon ne se contente plus de télécharger l’intégralité de l’internet — il en télécharge des versions alternatives dans des multivers parallèles. Pour situer : ça équivaut à 1’700 téraoctets par seconde, ou 1’700’000 gigaoctets par seconde. C’est-à-dire 113 000 films 4K toutes les secondes, ou l’intégralité de Steam, Netflix, Spotify, Wikipedia, TikTok et la carte mémoire de Mamie fusionnées en un seul claquement de fibre optique. À ce stade, même les disques durs pleurent. On ne parle plus de bande passante, on parle de flux quantique de données. Certains chercheurs pensent qu’à cette vitesse, les fichiers arrivent avant même qu’on clique sur « télécharger », ce qui pourrait révolutionner la procrastination mondiale.

Internet Explorer officiellement déclaré mort par overdose

Le record a été établi à l’aide de fibres optiques multi-cœurs, ces petits câbles qui ressemblent à des cheveux mais qui peuvent transférer la mémoire collective de l’humanité plus vite que tu ne peux dire “buffering”. L’expérience, menée par le NICT (Institut national des technologies de l’information et des communications japonais), a utilisé un système expérimental de 55 km. Autrement dit : une ville entière peut être connectée à la matrice, sauf qu’au Japon, c’est fait sans Matrix, sans Keanu Reeves, et surtout sans panne SFR.

Face à cet exploit, le reste du monde hésite entre admiration, jalousie et une demande de prêt technologique. En France, Orange a répondu : “Nous avons préféré investir dans la qualité de nos musiques d’attente.”

Une révolution qui ne sert qu’aux gens qui n’ont pas de pub YouTube

Mais attention, ce genre de vitesse ne s’adresse pas encore au commun des mortels. Toi, lecteur suisse, français ou belge, tu peux ranger ton espoir tout de suite. Tu vas quand même rester coincé à 12 Mbps dans ton village où le seul réseau qui fonctionne, c’est la rumeur. En revanche, les géants du cloud, les opérateurs internationaux et les militaires peuvent déjà saliver à l’idée de transférer des montagnes de données sans même transpirer.

Et comme toujours, une fois que la technologie sera disponible pour le grand public, elle te sera vendue 89,90 CHF/mois avec une option “débit garanti sous réserve que personne ne respire près de la box”.

Le téléchargement illégal redevient olympique

Cette avancée pourrait bien relancer le piratage à haut débit. Des experts craignent déjà une renaissance des torrents qui durent moins longtemps qu’un clin d’œil. Un utilisateur sur Reddit a témoigné : “J’ai lancé un téléchargement par erreur, j’ai eu le film, les bonus, le making-of et les extraits coupés avant même d’avoir cligné des yeux.”

Hollywood s’inquiète, Hadopi pleure, et les VPN deviennent obsolètes : à ce rythme, les fichiers arrivent chez toi avant même d’avoir été uploadés.

Conclusion :

Pendant que nos connexions européennes rament comme des canards enrhumés dans un seau de goudron, le Japon envoie 1,7 pétaoctet par seconde dans les fibres comme si de rien n’était. On ne sait pas encore si cette technologie sauvera l’humanité, mais une chose est sûre : elle finira d’abord dans un datacenter qui mine du NFT de dauphins en 8K, avant d’arriver chez toi — en 2047. Si tout va bien.

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Écrit par : Balti

Un gars comme les autres : un pied dans l’informatique, l’autre dans la satire. Ni influenceur, ni prophète — juste un passionné de mots qui préfère rire que pleurer en lisant l’actu. Avec un peu de second degré, beaucoup de mauvaise foi (bien dosée), et l’envie de secouer les certitudes, je retourne les infos comme des crêpes, pour faire apparaître ce qu’on cache dessous. Pas là pour plaire à tout le monde. Juste pour faire réfléchir… ou sourire. Et parfois les deux.

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