Selon Copernicus, le service européen de surveillance du climat, mai 2025 est officiellement le deuxième mois de mai le plus chaud jamais enregistré sur Terre. L’Europe, de son côté, a préféré faire du zèle en battant un nouveau record absolu de température moyenne, prouvant une fois de plus que le Vieux Continent a beau être vieux, il sait encore suer comme un jeune.
Pendant que les glaciers suisses fondent plus vite que la crédibilité d’un discours climatosceptique, l’air est devenu si moite qu’on pourrait l’étaler sur des toasts. Dans le sud de l’Espagne, des œufs auraient été retrouvés frits sur le capot d’une Seat Ibiza. En France, le thermomètre a atteint un tel degré d’indécence qu’il a demandé un avocat.
L’Europe devient un four à chaleur tournante
Avec une température moyenne dépassant les 1,5 °C au-dessus de la normale, l’Europe s’est transformée en terrarium géant, où même les cactus se sont mis à transpirer. En Italie, les fontaines de Rome ont été envahies par des touristes en string gonflable, cherchant désespérément à éviter de fondre sur les pavés. En Allemagne, le secteur de la climatisation connaît une croissance plus rapide que les doutes de Greta Thunberg.
L’Autriche, pays d’alpages et de yaourt à la myrtille, a vu ses vaches entamer une grève de la production laitière à 35 °C, exigeant des parasols, des mojitos et le droit à la nudité bovine.
Les records tombent, mais pas les gouttes de pluie
Alors que la planète flambe gentiment sous le regard des satellites météo, aucune goutte de pluie ne semble vouloir jouer les pompiers. La sécheresse s’installe dans plusieurs régions du sud, où les municipalités commencent à rationner l’eau, le bon sens, et bientôt l’air frais. À Barcelone, des douches collectives en brume d’espoir ont été installées dans les rues, sponsorisées par la sueur humaine recyclée.
Les climatologues, eux, gardent un ton grave :
« Il ne s’agit pas d’un simple pic de chaleur, mais de l’anomalie devenue routine. »
Traduction : on grille lentement, mais sûrement, comme un marshmallow diplomatique.
Pendant ce temps, les décideurs prennent un thé glacé
Face à cette canicule précoce et globale, les gouvernements du monde entier ont réagi avec la rapidité d’un paresseux sous Prozac. Réunions d’urgence, sommets sur le climat, et mesures correctives… prévues pour 2032. Pendant ce temps, les climatiseurs tournent à fond, les jets privés aussi, et les multinationales du pétrole proposent désormais des crèmes solaires estampillées “compensées carbone”.
Mais heureusement, TikTok regorge de tutos “comment survivre à 47 °C avec une bassine et une feuille de menthe”. L’espoir est donc sauf.
Conclusion : On brûle, mais avec panache
Le mois de mai 2025 nous rappelle que l’être humain est certes capable d’envoyer des sondes sur Mars, mais pas d’éteindre le barbecue planétaire qu’il a lui-même allumé. L’Europe est en mode grill, la planète commence à roussir, et pendant ce temps, les influenceurs climatiques posent en bikini devant des lacs asséchés.
Mais rassurons-nous : selon les experts, mai 2026 promet d’être encore plus chaud, donc profitons de cette chaleur tant qu’on peut encore appeler ça un “record”, et pas juste “la température de base du mardi”.
À ce rythme-là, la seule chose qui nous survivra, c’est la cuisson à basse température.
