Les festivals de musique sautent à la gorge de votre portefeuille : en dix ans, les prix ont grimpé… autant que l’escalier vers la scène principale. D’après un rapport d’actualité, un festival typique vous coûte aujourd’hui entre 200 et 600 $ — sans compter le camping, la bouffe ou les navettes. Résultat : les billets s’envolent, les jeunes souscrivent à un crédit, et les Pitchforkers font leurs prières à Spotify.
Prix qui font mal
Aux États-Unis, un billet d’entrée générale dépasse souvent 400 $ pour Coachella, Bonnaroo ou Lollapalooza (columbiachronicle.com). Exemple criant : Coachella est passé de 429 $ en 2020 à 649 $ en 2025, soit une hausse de 51 %, dépassant même les +60 % en 10 ans, selon nbcpalmsprings.com. Et vous pensiez que les billets de train augmentaient trop vite ?
Frais cachés et financement personnel
Ce n’est pas fini : le ticket n’est que la première note. Il faut ajouter nourriture, boisson, camping, transport, parking… Une fan a déclaré avoir déboursé 900 £ pour Glastonbury (ticket + coach + bouffe + flotte). Résultat : la moitié des festivaliers cotisent en mode “split payments” ou sous-louent leur rein pour s’en sortir.
Marché à l’épreuve des artistes
Les organisateurs justifient cet emballement par les frais d’artiste qui flambent. Les grosses têtes d’affiche facturent des millions, et le combat pour attirer Taylor Swift ou The Weeknd fait monter les enchères . Résultat : des festivals réservés aux nostalgiques du rock indé sont forcés de programmer des megastars pour survivre.
Royaume-Uni : effondrement des petits festivals
Au Royaume-Uni comme aux États-Unis, ce modèle exclut les petits festivals. En 2024, 72 festivals britanniques ont dû annuler en raison de coûts trop élevés. Parmi eux, des vétérans comme Nozstock ou Towersey ont fait leurs adieux.
Jeunes et génération en galère
Les jeunes générations en premiers dégât. À Chicago, Lollapalooza passait de 95 $ en 2013 à 189 $ en 2025, soit +99 %, selon columbiachronicle.com. Un festival urban coûte désormais l’équivalent d’un loyer mensuel… voire d’un rein (bio ou pas).
L’algorithme derrière la hausse
Les plateformes de billetterie (Ticketmaster & co.) adoptent le dynamic pricing : les prix varient selon la demande — jusqu’à atteindre 6 000 $ pour Bruce Springsteen. En Europe, cette pratique est scrutée, notamment pour Oasis et FIFA : inflation dopée à l’algorithme.
Satire LSR : festivalier ou investisseur ?
Que faire ? Prendre un crédit pour payer la place ? Payer 600 $ pour un concert de 90 min ? Noël approche mais les festivals aussi, va falloir choisir entre sapin ou confettis.
On imagine bien Sodastream sponsoriser les festivals : « Paye ta douche pétillante pour exploser le prix de la bière ! » Ou encore des festivals “éco-responsables” où tu payes plus cher pour ton morceau de laitue végétale.
Conclusion : musique à haut budget… pour un public restreint
Les festivals sont devenus un luxe de masse… si tu es riche. +60 % de hausse, 900 £ pour Glasto, et dynamic pricing qui fait grimper l’addition comme on monte le son. Le spectacle est au cœur du business, pas toujours accessible au public.
La crise musicale frappe le portefeuille : alors oui, réservez tôt et vendez un rein, si besoin. Mais gardez votre âme de festivalier : rien ne vaut un live sous la pluie, même cher, même fatigué… à condition de ne pas devoir vendre un bras pour ça…