Le 11 juin 2025, Hideo Kojima s’est une nouvelle fois téléporté depuis une autre dimension pour annoncer la sortie officielle de Death Stranding 2: On the Beach, prévue le 26 juin 2025. Oui, dans deux semaines. Parce que quand on est un génie créatif et qu’on a déjà mis les joueurs en slip dans un désert apocalyptique, on peut se permettre de casser les lois de la promo.
La bande-annonce — une œuvre d’art de 7 minutes, 12 clins d’œil à Tarkovski et au moins 3 symboles du fœtus omniprésent — a été révélée avec la solennité d’un prêtre shintoïste dopé à la caféine. Kojima, tel un messie vidéoludique, a simplement déclaré :
« L’avenir est dans les plages. Et les cordons ombilicaux. »
Et toi t’avais juste cliqué pour voir du gameplay.
Norman Reedus toujours en randonnée… mais maintenant avec du sable dans les bottes
Norman Reedus, alias Sam Porter Bridges, revient pour nous rappeler que la vraie apocalypse, ce n’est pas le vide existentiel : c’est livrer des colis en slow motion pendant 75 heures, tout en évitant les fantômes, les glissements de terrain, et maintenant… les crustacés.
On the Beach se déroule, sans surprise, sur une plage. Mais attention, une plage interdimensionnelle, où le sable est toxique, l’eau peut parler, et chaque vague transporte un souvenir de votre pire cauchemar. On murmure même qu’un des niveaux est un combat contre une parasitose mentale incarnée par un crabe géant doublé par Willem Dafoe. Kojima a précisé :
« Il fallait que le joueur ressente ce que ressent un mollusque existentialiste. »
Mission accomplie, chef.
Gameplay : toujours plus lent, toujours plus cryptique
Selon les premiers retours (et des analystes en état de stress post-traumatique), le gameplay de Death Stranding 2 reprend les bases du premier : marcher, tomber, livrer, pleurer, tomber encore, recommencer. Mais cette fois-ci, avec une touche hardcore walking simulator, car le sol lui-même est un ennemi. Sable mouvant, marées lunaires, sédiments possédés… On appelle ça une journée normale dans le Kojimaverse.
Côté gadgets, le bébé en bocal (BB) aurait désormais des pouvoirs télépathiques, et pourrait transmettre au joueur des flashbacks de ses propres parties de Metal Gear Solid. Kojima n’a rien confirmé, mais il a tweeté une photo d’un parapluie en feu avec la légende « Unity. »
On se comprend.
Amazon Logistics, mais version Lovecraft
L’un des thèmes majeurs reste la connexion entre les êtres, dans un monde désintégré par des frontières invisibles et des cordons ombilicaux dimensionnels. En gros, c’est la solitude post-moderne, mais avec des drones, des seaux de goudron vivants, et Léa Seydoux qui pleure dans la pluie acide pendant que Troy Baker chante du folk chamanique.
La map promet d’être immense, désespérante, sublime, et surtout inutile : à pied, en hoverboard, ou à dos de chat quantique, il faudra tout faire pour livrer votre colis Amazon avant la sixième extinction.
Conclusion : Connexion, cordons et confusion
À l’ère des Battle-royales colorés, des FPS bourrés d’IA génératives et des simulateurs de fermes sous stéroïdes, Kojima continue de tracer une ligne droite dans le chaos vidéoludique. Une ligne droite longue, lourde, sinueuse, peuplée de bébés flottants, de poésie opaque et de cadavres cryogéniques.
Death Stranding 2: On the Beach, c’est un peu l’équivalent d’un rêve lucide dans lequel vous livrez un vibromasseur sacré à une nonne holographique au sommet d’un volcan psychique.
Mais attention, c’est artistique.
Et si tu n’as rien compris… c’est que t’as compris.