Ce 20 juin 2025, le Québec a officiellement grillé sa réputation de province nordique et fraîche. Avec un ressenti caniculaire de 43 °C dans certaines régions, le terme « chaleur accablante » semble soudain trop timide. Montréal, Québec, Gatineau : tout le monde sue, tout le monde râle, et surtout… tout le monde rêve d’un congélateur ouvert en plein centre-ville.
Le Québec en mode four à convection
Selon Environnement Canada, cette vague de chaleur est la plus intense depuis 2010. Des pics à 38 °C ont été relevés à l’ombre, mais avec l’humidité, le fameux humidex a propulsé la sensation thermique au niveau de « je-ne-suis-pas-payé-assez-pour-transpirer-comme-ça ».
Les climatiseurs tournent à fond, les piscines débordent, et les enfants sont officiellement devenus liquides. Les vendeurs de ventilateurs se frottent les mains pendant que le réseau électrique, lui, tremble comme un flocon sous MDMA.
Montréal en mode survivaliste
Dans les rues de Montréal, le bitume est devenu un piège visqueux pour les semelles bon marché. Les fontaines publiques sont prises d’assaut par des gens en quête d’hydratation ou de rédemption thermique. Des citoyens ont été vus s’aspergeant mutuellement avec des bouteilles d’eau comme s’ils rejouaient Le Parrain version aquatique.
La STM (Société de transport de Montréal) a même recommandé d’éviter les heures de pointe dans le métro, transformé pour l’occasion en hammam géant avec options sardines.
Les autorités appellent au calme… et à boire de l’eau
Le ministère de la Santé a lancé un appel clair : hydratez-vous, restez à l’ombre, et évitez de cuisiner des ragoûts. Des centres climatisés ont été ouverts pour accueillir les populations vulnérables, et plusieurs mairies ont distribué de l’eau et des lingettes fraîches – ce qui reste moins excitant qu’un cornet à la crème, mais nettement plus utile.
Une infirmière de Laval résume la situation : « On a traité plus de cas de coups de chaleur en 48 h que de brûlures de neige en trois hivers. »
Le barbecue, nouvelle religion québécoise
Pendant ce temps, certains citoyens ont décidé d’accepter leur sort et de faire du trottoir un grill à ciel ouvert. Des saucisses ont été observées en cuisson directe sur des capots de voiture, tandis que des influenceurs locaux ont lancé un défi TikTok : frire un œuf sur la terrasse sans pleurer.
Un Montréalais anonyme déclare : « J’ai pris une douche froide, puis je suis sorti. J’étais sec avant d’avoir fermé la porte. J’ai compris que la mort devait ressembler à ça, mais avec moins de mouches. »
Réchauffement climatique ou punition divine ?
Évidemment, les spécialistes pointent du doigt le changement climatique. Cette vague de chaleur n’est ni une blague, ni un cas isolé. L’été 2025 promet d’être long, chaud et moite. Certains climatosceptiques, toujours actifs malgré la fonte de leur crédibilité, suggèrent que tout cela n’est qu’un « cycle naturel ». Pendant ce temps, les glaciers fondent, et les vendeurs de crème solaire deviennent milliardaires.
Conclusion : le Québec transpire, et ce n’est que le début
Ce 20 juin 2025 entre dans les annales météo comme la journée où le Québec a cessé d’être froid et poli pour devenir chaud et un peu collant. Si vous avez survécu à 43 °C de ressenti, félicitations : vous êtes officiellement un citoyen tropical nord-américain.
Restez hydraté, restez à l’ombre, et surtout, ne touchez pas aux poignées de porte métalliques sans protection. À demain pour de nouvelles aventures climatiques… ou pour votre fusion spontanée avec le bitume de votre stationnement.
