Dimanche soir, les habitants de Sydney ont eu droit à un spectacle cosmique : un météore d’un vert éclatant a traversé le ciel, illuminant la ville comme si la nature elle-même avait activé son néon de secours. Entre émerveillement, spéculations et prises de vidéos verticales sur TikTok, l’événement a été vu jusqu’en Nouvelle-Galles du Sud. Ce n’était pas une invasion alien. Ce n’était pas non plus une énième pub virale de Red Bull. C’était juste l’univers qui a éternué… en vert fluo.
Tous les feux sont au vert, même ceux qui tombent du ciel
Selon le média The Independent, l’astrophysicien Brad Tucker, de l’Université nationale australienne, a convenu que :
L’objet venu du ciel était bien un météore en raison de sa couleur bleu-vert unique, indiquant sa teneur en fer et en nickel.
Le météore, officiellement identifié comme un « événement lumineux d’origine probable météoritique » (traduction : un caillou spatial qui fait de la lumière), a filé à plus de 150 000 km/h, selon les premiers calculs. Un peu plus rapide qu’un SUV sur l’autoroute A9, mais sans radars pour l’arrêter.
Des témoins affirment avoir vu le ciel devenir « vert comme une enseigne de pharmacie en Pologne » avant de disparaître en silence. « J’ai cru que c’était Hulk qui tombait du ciel », raconte un Sydneyien encore confus, probablement fan du multivers, ou du CBD.
TikTok, Twitch et Théorie du Complot : les 3 T de la modernité
Sur les réseaux sociaux, les explications n’ont pas tardé. Certains y ont vu un message des extraterrestres annonçant une collaboration avec Elon Musk, d’autres une tentative de l’Australie pour détourner l’attention du scandale des taux d’intérêt.
Le phénomène a même été baptisé #GreenBoom sur TikTok, atteignant 2,6 millions de vues en moins de 8 heures, ce qui est déjà plus que le dernier clip de Madonna. On y trouve pêle-mêle des vidéos d’ado en pyjama hurlant « OH MY GOD » avec des filtres papillons, des astrologues amateurs parlant de « portail énergétique du chakra céleste », et un type convaincu qu’il s’agit d’un message codé de Poutine.
La science confirme : ce n’était ni une soucoupe, ni un kebab grillé
Des experts, probablement réveillés en plein apéro, ont confirmé qu’il s’agissait d’un météoroïde entrant dans l’atmosphère terrestre, se désintégrant avec panache au-dessus de l’Australie. La couleur verte ? Elle viendrait de la présence de nickel ou de fer, et non pas de la radioactivité mutante qu’on nous vend dans les comics. Dommage, l’Australie aurait pu accoucher d’un super-héros en short, armé d’un boomerang fluorescent.
Le business réagit : bientôt des croissants météorite-menthe
Dès le lendemain, une start-up de Melbourne proposait déjà un NFT de la trajectoire du météore, pendant qu’une boulangerie vegan lançait ses « galettes de feu cosmique », au goût chlorophylle. Quant à la chaîne de télévision locale, elle a immédiatement publié un documentaire de 47 minutes intitulé « Green Skies : apocalypse ou opportunité ? », sponsorisé par une marque de lunettes de soleil.
La météorite, elle, ne s’est toujours pas présentée aux autorités, préférant sans doute éviter les frais de douane.
Conclusion : Le ciel nous tombe sur la tête, mais en Pantone tendance
Alors que le monde se consume lentement dans l’indifférence généralisée, la nature balance un caillou vert à travers le ciel comme un doigt d’honneur fluorescent. Les humains, eux, filment, commentent, likent, et théorisent. Et si ce météore n’était pas une alerte cosmique, mais juste un rappel poétique : dans un monde où tout brûle, il reste encore des trucs qui tombent du ciel pour nous dire qu’on regarde trop vers nos écrans.