Sydney sous acide : un météore vert flash le ciel et confond les fans de Marvel

par | Juin 6, 2025 | Actualité Retournée, Sciences & Nature | 0 commentaires

Crédit image : image d'illustration // Openverse // photo by Jeff Sullivan (www.JeffSullivanPhotography.com)

Dimanche soir, les habitants de Sydney ont eu droit à un spectacle cosmique : un météore d’un vert éclatant a traversé le ciel, illuminant la ville comme si la nature elle-même avait activé son néon de secours. Entre émerveillement, spéculations et prises de vidéos verticales sur TikTok, l’événement a été vu jusqu’en Nouvelle-Galles du Sud. Ce n’était pas une invasion alien. Ce n’était pas non plus une énième pub virale de Red Bull. C’était juste l’univers qui a éternué… en vert fluo.

Tous les feux sont au vert, même ceux qui tombent du ciel

Selon le média The Independent, l’astrophysicien Brad Tucker, de l’Université nationale australienne, a convenu que :

L’objet venu du ciel était bien un météore en raison de sa couleur bleu-vert unique, indiquant sa teneur en fer et en nickel.

Le météore, officiellement identifié comme un « événement lumineux d’origine probable météoritique » (traduction : un caillou spatial qui fait de la lumière), a filé à plus de 150 000 km/h, selon les premiers calculs. Un peu plus rapide qu’un SUV sur l’autoroute A9, mais sans radars pour l’arrêter.

Des témoins affirment avoir vu le ciel devenir « vert comme une enseigne de pharmacie en Pologne » avant de disparaître en silence. « J’ai cru que c’était Hulk qui tombait du ciel », raconte un Sydneyien encore confus, probablement fan du multivers, ou du CBD.

TikTok, Twitch et Théorie du Complot : les 3 T de la modernité

Sur les réseaux sociaux, les explications n’ont pas tardé. Certains y ont vu un message des extraterrestres annonçant une collaboration avec Elon Musk, d’autres une tentative de l’Australie pour détourner l’attention du scandale des taux d’intérêt.

Le phénomène a même été baptisé #GreenBoom sur TikTok, atteignant 2,6 millions de vues en moins de 8 heures, ce qui est déjà plus que le dernier clip de Madonna. On y trouve pêle-mêle des vidéos d’ado en pyjama hurlant « OH MY GOD » avec des filtres papillons, des astrologues amateurs parlant de « portail énergétique du chakra céleste », et un type convaincu qu’il s’agit d’un message codé de Poutine.

La science confirme : ce n’était ni une soucoupe, ni un kebab grillé

Des experts, probablement réveillés en plein apéro, ont confirmé qu’il s’agissait d’un météoroïde entrant dans l’atmosphère terrestre, se désintégrant avec panache au-dessus de l’Australie. La couleur verte ? Elle viendrait de la présence de nickel ou de fer, et non pas de la radioactivité mutante qu’on nous vend dans les comics. Dommage, l’Australie aurait pu accoucher d’un super-héros en short, armé d’un boomerang fluorescent.

Le business réagit : bientôt des croissants météorite-menthe

Dès le lendemain, une start-up de Melbourne proposait déjà un NFT de la trajectoire du météore, pendant qu’une boulangerie vegan lançait ses « galettes de feu cosmique », au goût chlorophylle. Quant à la chaîne de télévision locale, elle a immédiatement publié un documentaire de 47 minutes intitulé « Green Skies : apocalypse ou opportunité ? », sponsorisé par une marque de lunettes de soleil.

La météorite, elle, ne s’est toujours pas présentée aux autorités, préférant sans doute éviter les frais de douane.

Conclusion : Le ciel nous tombe sur la tête, mais en Pantone tendance

Alors que le monde se consume lentement dans l’indifférence généralisée, la nature balance un caillou vert à travers le ciel comme un doigt d’honneur fluorescent. Les humains, eux, filment, commentent, likent, et théorisent. Et si ce météore n’était pas une alerte cosmique, mais juste un rappel poétique : dans un monde où tout brûle, il reste encore des trucs qui tombent du ciel pour nous dire qu’on regarde trop vers nos écrans.

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Écrit par : Balti

Un gars comme les autres : un pied dans l’informatique, l’autre dans la satire. Ni influenceur, ni prophète — juste un passionné de mots qui préfère rire que pleurer en lisant l’actu. Avec un peu de second degré, beaucoup de mauvaise foi (bien dosée), et l’envie de secouer les certitudes, je retourne les infos comme des crêpes, pour faire apparaître ce qu’on cache dessous. Pas là pour plaire à tout le monde. Juste pour faire réfléchir… ou sourire. Et parfois les deux.

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